Autonomie

Etat virtuel ou destination rêvée de presque tous les systèmes vivants, située toute proche de la République d’Utopie, à deux pas du paradis. Notion aussi paradoxale que le concept de responsabilités. Par conséquent:

  • Rien ne sert de courir après son autonomie comme on court après son temps, car il suffit là aussi de savoir la saisir à temps.
  • Rien ne sert de revendiquer son autonomie, comme certains revendiquent le droit à la santé, puisqu’on l’a déjà, sauf bien entendu, si on lui court après ou si on la revendique.

L’autonomie est de fait une denrée innée et gratuite que l’on peut prendre ou pas, et quelquefois que l’on perd lorsqu’on s’égare. En effet, si l’autonomie est souvent demandée voire revendiquée, elle ne se donne pas (sauf en cas de flagrant délit de subordination). A ne pas confondre avec le statut « d’indépendant », forme juridique souvent aussi paradoxalement bardée de contraintes et de subordinations.

Il appartient au coach et à son client de faire la part des choses entre une réelle démarche d’autonomie et les subtiles stratégies de revendication plus caractéristiques de relations de dépendance et de subordination. La pratique du coaching repose toutefois sur une attitude respectueuse qui d’office, considère le client comme une personne responsable, autonome, tout à fait capable de découvrir ses propres solutions et de se développer dans les dimensions qui lui conviennent.

Voir aussi délégation