Professionnels de l’accompagnement de personnes, d’équipes ou d’organisations qui se veulent résolument centrés sur le développement de leur performance mesurable. Ne pas confondre avec d’autres professions proches, tels l’instruction, le conseil, la formation ou la relation d’aide. Ne pas confondre non plus avec des démarches relationnelles, peu quantifiables ou centrées sur l’augmentation du confort comme pour « mieux se sentir », « mieux s’entendre », « mieux se connaître », etc.
Pour proposer des définitions plus originales, un coach est un « provocateur de succès », un « agitateur de performances », ou encore un « booster de réussite ».
Le coaching est issu du monde du sport voire de la haute compétition, comme lorsqu’un athlète exigeant envers lui-même souhaite se poser des questions relatives aux moyens personnels ou aux ressources internes et externes qu’il doit mobiliser et mettre en oeuvre pour augmenter sa performance mesurable.
Si l’art du coach consiste à accompagner le développement de la performance de son client (sans jamais se mettre sur la trajectoire de sa raquette, ni de sa balle), son approche peut le différencier du métier d’entraîneur plutôt compétent dans l’enseignement ou dans l’apport et le rodage de contenus et de méthodologies dont l’efficacité est déjà reconnue par tous.
Il est à souligner que si des connaissances théoriques variées (A.T., PNL, psychologie, finances, médecine, Approche Système, etc.) et/ou une expérience professionnelle dans différents métiers proches (conseil, formation, thérapie, développement personnel, management, vente, etc.) seront toujours utiles pour exercer le métier de coach avec compétence, sa pratique s’inscrit au sein d’un cadre de référence fondamentalement original avec une panoplie d’outils spécifiques reposant sur l’accompagnement productif du dialogue du client résolument centré sur ses résultats.
Pour devenir coach, il est recommandé :
- de se former à cette profession au sein d’un organisme de formation dont la pertinence est certifiée par des organismes professionnels neutres (et pas auto certifiée),
- de passer un examen de certification ailleurs qu’au sein de l’école en question, afin de s’assurer que les examinateurs ne soient pas juges et parties prenantes,
- d’adhérer à au moins une organisation professionnelle de coachs,
- de superviser sa pratique professionnelle au sein d’une relation prévue à cet effet avec un professionnel reconnu, et enfin
- d’obtenir la reconnaissance du marché réel, autre que celle de coachs ou de futurs coachs, c’est-à-dire auprès de nombreux clients.
Voir aussi Compétences