Au sein d’organisations relativement technocratiques qui privilégient des approches d’experts et de spécialistes, le « bruit » est une surcharge d’informations contextuelles, sur détaillées, argumentatives, mal ciblées, souvent excessivement analytiques.
- DICTON : « Trop d’informations tue l’information».
Dans ces entreprises, une part importante de l’information superflue synonyme de bruit est généralement diffusée par « POWERPOINT » auprès d’un public très large, au cours de réunions en cascade et par de nombreux e-mails inlassablement et sans discernement mis en copies à de trop nombreux destinataires.
Cet excès d’informations transforme celle-ci en un bruit qui réussit à noyer sa petite part vraiment utile au sein d’une cacophonie indifférenciée. En matière de communication, il est utile de se rappeler que comme en musique, une bonne information est surtout composée de silences judicieusement interrompus.
- ATTENTION : En entreprise, il est communément admis que l’information sert à préparer des décisions et à suivre leur bonne application. Lorsqu’un ethnologue observe le fonctionnement de nombreuses organisations, il peut toutefois souvent observer que le bruit sert d’abord à éviter de décider et donc à repousser au plus tard possible le moment fatidique de passer à l’acte. Au sein de ces mêmes entreprises, si d’aventure une décision est prise, le bruit sert ensuite à s’assurer qu’elle soit mal comprise puis qu’elle soit mise en œuvre dans la plus grande confusion.
Au sein de ses équipes et entreprises clientes, le travail d’un coach peut permettre de limiter les discussions stériles par la modélisation de l’écoute et du silence centré sur le développement d’un dialogue constructif. Les commentaires et questionnements du coach permettent aussi au client individuel ou collectif de développer une capacité de discernement qui sépare l’information utile du bruit ambiant beaucoup moins pertinent.